coffre sous chassis


Aménagement d’un coffre sous chassis sur Laïka Ecovip2.
très belle réalisation de Jean Paul
 ( 15/07/2006 )

Le Laïka Ecovip2 monté sur Ford est une merveille pleine de ressources ignorées, je veux dire de possibilités de bricolages et d’améliorations.
Le porteur Ford est haut sur pattes, propulsion arrière ce qui est un avantage puisqu’il a un jumelage dont j’ai déjà vanté les mérites. C’est une motorisation 2.5 litres de cylindrée avec évidemment turbo et direction assistée. Pas un foudre de guerre mais robuste, peu gourmand , je tourne autour de 11.5 l / 100 km . C’est bien pour un véhicule de 7 mètres de long et de 3.5 tonnes.
Chut…. il ne faut pas dire qu’avec ce gabarit on est toujours en surpoids, ça finirait par se savoir. Et pourtant, je ne charge jamais énormément. Mais il faut bien loger la table de camping, les 2 ou 3 parasols, le tapis de sol extérieur, les douches solaires, le barbecue, l’arrosoir, les shorts, les chapeaux, les bouées, les matelas et le bateau gonflables, le cobaye de mes filles, les livres, les crayons de couleur et les albums, les coquillages, les seaux , les pelles les râteaux (en plastique), les chaises de camping, les tuyaux, alouette…. Vous connaissez la chanson, quatre fois rien, mais impossible de loger tout ça à l’intérieur, même à l’intérieur d’un Ecovip2.
Il y a bien un coffre d’origine, mais il est bien vite plein. L’Ecovip2 a bien aussi une super galerie de toit ou on logerait facilement un éléphant ou deux. Des petits bien sûr. Mais d’abord je n’ai pas d’éléphants chez moi, mon balcon est trop petit et de toute façon ça ferait des dégâts sur un camping. Et puis pour les monter sur le toit et les descendre….pfff…. Bref, je n’y met pas d’éléphant mais j’y loge tout le barda de la famille qui ne tient pas ailleurs. Je ne croyais pas que ça pouvait faire aussi épais….
Ca me rappelle presque les galeries de mes 504 à l’époque ou je descendais en Afrique via la traversée du Sahara  : le réfrigérateur sur la cuisinière à côté du congélateur , la mobylette dans l’armoire à glace, les boites de conserve, les jerricanes d’eau et d’essence, etc…
La galerie de la 504 n’est pas très haute. Mais sur l’Ecovip2, quelle corvée au départ pour hisser et arrimer tout ça assez solidement avec 50 mètres (au moins !!) de sandows de façon à ne pas perdre les parasols à Chambéry, la table de camping dans le tunnel du Mont Blanc (j’aurais l’air malin !), les chaises de camping à Milan, le barbecue à Parme, le cobaye à Bologne et le reste à Rimini, Ancône ou Pescara (va donc savoir !) dans un grand bruit de fin du monde !
Et quelle corvée au bout du voyage pour décharger tout ce que je n’ai pas encore perdu…. Je ne parle pas du cauchemar que devient l’itinérant dans ces conditions….
J’ai cherché des solutions. Remorque ? En cas de nécessité de demi-tour ou marche arrière, pas facile. Et puis sur un châssis rallongé, la facture de l’attelage, est, elle aussi, rallongée d’autant et peu en rapport avec mes moyens financiers.
Ces derniers temps mes voisins m’observaient derrière leurs rideaux. Ils me prenaient pour un allumé. Ils me trouvaient un comportement bizarre. Je me couchais par terre sur le dos et je me glissais sous mon camping car . J’y restais quelquefois jusqu’à un bon quart d’heure. Ca se renouvelait tous les week-ends , plusieurs fois par dimanche.
Il ont craint la crise finale de délirium très épais le jour ou ils m’ont vu attaquer la jupe de mon engin à la perceuse et à la scie à métaux. Bien sûr je ne leur avais dit que j’étais plus malin qu’eux, ils ne m’auraient pas cru.coffre jean paul 1
Après avoir longuement réfléchi et soigneusement inspecté les dessous mon engin, je m’étais aperçu qu’il y avait un vaste espace libre sous le chassis. Et qu’avec une peu d’adresse et de patience on pouvait l’exploiter pour y loger un , voire deux, coffres supplémentaires.
C’est pour ça que je passais souvent dessous, ça fait longtemps que je mijotais mon bricolage et que je réfléchissais comment m’y prendre. Il ne s’agit pas de se rater quand on prévoit de découper un morceau de la carrosserie de son capital sur roue. Le garant de nos vacances en liberté. La joie de mes filles. Mes fifilles à moi !
Je dois quand même avouer, qu’il y a deux ans, j’en avais déjà aménagé un coffre, côté chauffeur, à côté du réservoir de gasoil. C’était le premier. Il me rendait d’énormes services mais je ne le trouvais ni parfait, ni suffisant. Peut mieux faire.
coffre jean paul 2La soute côté gauche réalisée il y a 2 ans qui a déjà rendu bien des services. On peut voir le système de fermeture maison. La petite trappe existait d’origine. C’est à partir de cette trappe que j’ai imaginé le système de fermeture.
Le second je voulais le loger de l’autre côté du châssis, derrière le passager. Mais il y avait la roue de secours. J’ai décidé de l’enlever et de la passer sur le toit. Ca sera le seul objet que je mettrai désormais sur le toit. De plus elle est inutile, je ne change jamais moi-même une roue sur ce véhicule. Trop gros, trop dangereux. J’ai une assurance en conséquence.
J’ai donc sorti la roue de secours et démonté le mécanisme. C’est facile, il y a quatre boulons qui le fixent au châssis. Une fois les boulons ôtés j’ai été obligé de tordre avec une pince la tôle de fixation qui fait un crochet par-dessus le châssis parce que ça ne passait pas entre le châssis et le plancher au dessus. J’ai tordu, j’ai un peu forcé, et c’est venu. Ouf, un énorme espace libéré…..
Glissé sous la cellule, je tiens assis sans avoir à me casser les reins, ça facilite le travail. La poutre du châssis forme un petit retour de métal sur toute sa longueur (là ou a été pratiquée la soudure électrique) qui me permet d’y reposer une lambourde de bois de 20 mil d’épaisseur qui servira à soutenir la paroi du coffre et l’empêcher de glisser. Sous ce retour de métal de la poutre du châssis, je décide de fixer une autre lambourde en bois épaisseur 20 mil . Je la fixerai à l’aide des trous existants déjà dans la poutre du châssis. Dans ces trous, je vais passer des chevilles métalliques pour matériaux creux. Ensuite, à l’aide des vis des chevilles, je visserai sur la lambourde (ainsi solidarisée au châssis) la paroi du coffre opposée à la porte (A sur le schéma). Je mettrai aussi des pattes équerres fixées en haut au plancher de la cellule . La fixation sera très solide. Les parois du coffre seront en contre plaqué marine de 10 mil . C’est suffisant.

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    je suis l'auteur de cet article. Comment se fait-il qu'il se retrouve ici ? Je l'ai écrit et publié sur "campingcar-bricoloisirs.net".
    Avez vous demandé l'autorisation de le reproduire ?
    Merci de me répondre à "cassidile-cascus@yahoo.fr"

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  2. J'ai contacté le webmestre de "camping-car bricoloisirs". Il n'a reçu aucune demande à ce sujet. Cela s'appelle du piratage, vous avez violé la propriété de mon texte et de mes photos. Je vous mets en demeure de faire disparaître ce texte sous huitaine. Hors ce délai une plainte sera déposée, et un dédommagement de 1000 euros par jour de retard sera demandé.
    Le 09/06/2016 à 19h15.

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  3. Veuillez me répondre:

    cemoi.pierre@yahoo.fr

    27-06-2016

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