samedi 24 septembre 2011

Chevreuse : Le chateau de Breteuil à Choisel


Le château de Breteuil à Choisel


 Le château situé à l'emplacement du château de Breteuil s'appelait à l'origine Bévilliers ou Buvilliers, sans doute parce qu'en ce lieu s'élevaient, à l'époque gallo-romaine, deux villas (bis villae). La seigneurie est mentionnée pour la première fois en 1142 et la première référence à un manoir remonte à 1560.
Le château appartient alors à la famille Le Jay. On estime généralement que c'est dans les années 1580, que Nicolas Le Jay (mort en 1585) fait exécuter d'importants travaux qui donnent au logis son plan actuel. Selon d'autres historiens, ceux-ci seraient dus à Thibault Desportes, grand audiencier de la Chancellerie de France, qui achète le domaine par adjudication en 1596.


Le château de Breteuil façade sud
Le château ainsi construit comporte une cour carrée, entièrement enserrée de murs ou de constructions et bordée de fossés. Sur l'avant, deux pavillons d'angle (qui existent toujours, mais ont été surélevés) et un corps de passage central commandé par un petit pont-levis ; en fond de cour, sur toute la largeur, un grand bâtiment dont le corps central a été conservé sans beaucoup de modifications. Les bâtiments sont à structure en brique et remplissage sous enduit.
Le domaine passe d’oncle en neveux tout au long du XVIIe siècle. Ses propriétaires portent successivement le nom de Desportes, Chanteclerc, Renouard et enfin Breteuil. En effet, en1712, Charles Le Tonnelier de Breteuil est l’héritier du dernier des Renouard et désormais le domaine sera transmis de père en fils jusqu’à l’époque actuelle. Claude-Charles époux de Laura O’Brien de Clare meurt en 1735. Son fils Claude Stanislas Le Tonnelier de Breteuil (1730-1784) fait de très importants travaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Apparaissent alors un « bosquet de la garenne » et un « bosquet chimérique », des « chambres de verdure », un « potager-verger en quatre terrasses », un « pavillon chinois », un « haha » etc.


Fermé sous la révolution le château est repris par Charles de Breteuil en 1802. Les longs murs qui entourent la cour sont alors détruits et « un beau jardin anglais bien dessiné et bien planté » selon les termes du propriétaire lui-même, succède au parterre et autres installations du XVIIIe siècle.


En 1820-1830, les murs de la cour sont détruits et les fossés sont asséchés. A la fin du xixe siècle, d'importants travaux sont à nouveau réalisés pour Henry Le Tonnelier de Breteuil, VIIIemarquis de Breteuil : deux ailes en retour sont ajoutées au bâtiment du fond, les pavillons antérieurs sont surélevés, les communs sont reconstruits (seul le colombier est préservé). Le château retrouve des jardins à la française grâce aux paysagistes Henri Duchêne et son fils Achille.

Député à l'époque, Henry de Breteuil reçoit en 1881 Léon Gambetta et le futur Roi Edouard VII. Cette rencontre participera aux longs efforts diplomatiques en vue de la construction de l'Entente cordiale signée en 1904. Henry Le Tonnelier de Breteuil est par ailleurs l'un des modèles de Marcel Proust pour son M. de Bréauté dans À la recherche du temps perdu.

À partir de 1967, le château est restauré par Henri-François Le Tonnelier de Breteuil et sa femme, née Séverine Decazes de Glücksberg et ouvert à la visite du public. Outre les scènes historiques, plusieurs scènes de personnages et d'automates ont été créées par Janie et Armand Langlois sur le thème des contes de Perrault.


Les jardins de Breteuil sont labellisés « Jardin remarquable ».



Chevreuse : Le château de Rambouillet


Le château de Rambouillet, ancienne résidence royale et ancienne résidence présidentielle de 1896 à 2009, est situé à Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement du sud des Yvelines en France dans un parc de 100 hectares au sein de la forêt de Rambouillet.



Rambouillet, ancienne résidence présidentielle




Le château vu depuis son entrée actuelle.
Après la chute du Second Empire, l'administration envisage un moment de transformer le château en hôpital, soulevant les protestations indignées d'Adolphe Thiers. Mais dès 1883, les Présidents de la République reprennent la tradition des chasses à Rambouillet. Jules Grévy, Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier aiment le château. Celui-ci est aménagé en résidence d'été pour Félix Faure et devient officiellement résidence présidentielle le 23 février 1886, servant de lieu de villégiature pour tous les présidents jusqu'à René Coty et de lieu principal pour les chasses présidentielles jusqu'à Valéry Giscard d'Estaing.

Le château de Rambouillet fut le siège de la première rencontre au sommet des pays les plus industrialisés (G6), à l'initiative du président Valéry Giscard d'Estaing en 1975. Six pays y participaient : l'Allemagne (Helmut Schmidt), les États-Unis (Gerald Ford), la France, l'Italie (Aldo Moro), le Japon (Takeo Miki) et le Royaume-Uni (Harold Wilson) .

Le château a accueilli régulièrement les chefs d'États étrangers en visite en France, par exemple Boris Eltsine, Hosni Moubarak et Nelson Mandela.

En 1999 y fut rédigé l'accord de Rambouillet, une proposition d'accord de paix entre la Yougoslavie et les Albanais du Kosovo. La Yougoslavie le rejeta, ce qui conduisit à la guerre du Kosovo.

Depuis la fin de l'année 2009, le château, ainsi que le Domaine national de Marly-le-Roi ne font plus partie des résidences présidentielles.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...