samedi 17 septembre 2011

Vexin : La forteresse de La Roche-Guyon


Une forteresse conçue pour résister


Dans le cadre des affrontements entre les Normands et le royaume franc, la forteresse de La Roche-Guyon prend tout son poids. La guerre du Vexin, plus particulièrement, souligne la nécessité de renforcer la frontière et, avec elle, le château de La Roche-Guyon. La forteresse se transforme peu à peu en château fort.

C’est à la fin du XIIè siècle, vers 1190, que le donjon est constuit. Il est renforcé au début du XIIIè siècle par une double chemise qui le rend presque imprenable.



En savoir plus sur le donjon...

Vers 1250, le donjon se complète d’un manoir au pied de la falaise. Le système défensif est alors doublé : la crête et la rive de la Seine sont solidement gardées. Les deux parties du château étant reliées par un escalier souterrain creusé dans la falaise, le château est aisément défendable par l’un ou l’autre de ces pôles.


Le château troglodyte, invisible en surface, laisse place aux fortifications médiévales. Herses, assomoirs et autres ouvrages ont plus tard été englobés dans les aménagements successifs du château. Mais on peut encore en voir les traces, assez insolites, dans la tour carrée (à l’ouest) et à l’intérieur même du château, à gauche en entrant par le grand escalier de la cour d’honneur.


Véritable place forte, le château de La Roche-Guyon est assiégé pendant la guerre de Cent Ans. En 1419, Rouen prise, et Vernon et Mantes ayant capitulé, Henri V ordonne le siège du château. Celui-ci dura 6 mois ! La forteresse prise n’est reconquise qu’en 1449 avec l’aide victorieuse des troupes du roi de France.

En savoir plus sur la reconquête du château...

La forteresse endormie
Véritable repère dans le paysage, le donjon s'impose en gardien du château de La Roche-Guyon et des siècles d'histoire qu'il a vu défiler.

Erigé vers 1190, le donjon est rapidement complété de deux enceintes, le tout étant achevé dans les premières années du XIIIè siècle. Il faut l’imaginer bien plus imposant qu’il ne l’est aujourd’hui. Haut d’une vingtaine de mètres à présent, il en faisait plus de trente à l’origine. Il dominait la vallée de la Seine et permettait dans le même temps de garder un oeil vigilant du côté du plateau en direction de la vallée de l’Epte et de la Normandie toute proche.

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