Isolation : L'attitude des constructeurs

Le marketing l'emporte sur la raison.

Ceux-ci travaillent plus sur l'aspect lisse et clinquant des carrosseries (gelcoat "américain", alu-fiber), et négligent l'aspect isolation, moins visible, sauf quand les conditions météo deviennent difficiles. Si on trouve sans aucun problème le volume du réservoir d'eau, par contre, il est bien difficile de connaitre la nature et l'épaisseur du matériau isolant.

Or entre 2 camping-cars, on peut observer des écarts allant de 1 à 3: nombre de bouteilles de gaz consommées pendant 15 jours en station de ski.
Qui plus est, c'est dans le camping-car le moins glouton que l'on aura le meilleur confort, avec une chaleur mieux répartie. Idem l'été, il sera plus frais.


Vers des camping-cars classe A ?

Comme pour les appareils électroménagers, les voitures et l'habitat aujourd'hui, aura t'on un jour une classification énergétique des camping-cars ?
Cela serait hautement souhaitable et amènerait les constructeurs à faire de grands progrès.





En supposant qu'un camping-car moyen représente une surface extérieure de 75m² (parois, plafond, plancher), et que l'épaisseur moyenne de l'isolant est de 3cm, on calcule un volume d'isolant de 2,25m3

Le cout d'isolant variera entre 317 euros (polystyrène expansé), 463 euros (extrudé) et 1048 euros (mousse polyuréthane). Ces chiffres sont une valeur extrême supérieure, la réalité devant se situer à la moitié. En résumé, entre un camping-car très bien isolé et un camping-car très mal isolé, le fabricant économise 300 euros. 


Dommage...